Indépendamment de la raison, la perte de nos dents génère des traumatismes. Les prothèses amovibles ou les bridges utilisés pour la restauration dentaire sont souvent considérés comme une solution inconfortable et insuffisante au niveau esthétique. La restauration réalisée à l’aide d’implants dentaires assure une stabilité beaucoup plus importante et une meilleure capacité de mastication. En plus du sentiment de sécurité, un autre avantage des implants est leur apparence esthétique. Les implants dentaires contribuent ainsi à l’amélioration de la qualité de vie des patients.

Réellement, il ne s’agit pas de l’implantation d’une dent, mais de la pose d’une racine artificielle. De nos jours, plus de cent types de racines artificielles sont utilisés. Dans tous les cas, avant l’intervention, nous évaluons l’état de santé des patients, nous recensons leurs caractéristiques anatomiques et les informations détaillées sont enregistrées sur une fiche de données.

Pour la pose d’un implant dentaire, l’hygiène buccale appropriée est indispensable. La zone d’opération doit toujours être exempte de toute inflammation ; ainsi les problèmes éventuels suivants doivent être traités avant l’intervention :

• les maladies parodontales
• le tartre dentaire
• les caries
• les infections

Afin d’assurer un rétablissement rapide, le médecin traitant recueille également des informations sur les habitudes alimentaires du patient, ainsi que sur son éventuel tabagisme.

L’implantation dentaire peut être partielle ou complète, elle (c’est-à-dire le nombre et l’emplacement des racines dentaires installées) dépend toujours du nombre de dents. Par exemple, pour réaliser un bridge complet, il faut installer huit à dix racines artificielles en haut et six à huit en bas ; ces racines peuvent accueillir les dents 3 à 4 mois suite à leur implantation.

Dans quels cas les implants dentaires sont-ils conseillés ?

• Dans le cas de l’absence d’une ou de deux dents (les dents voisines ne doivent pas être taillées)
• dans le cas de l’absence des molaires
• si toutes les dents sont manquantes
• Les implants dentaires conviennent donc pour remplacer les dents développées, qu’il s’agisse de l’absence d’une seule dent ou de toutes les dents.
• L’expérience montre que les implants dentaires en titane diminuent grandement la perte osseuse de la mâchoire, par conséquent il est conseillé de réaliser l’intervention le plus tôt possible après la perte des dents. Les implants dentaires peuvent être utilisés pour la restauration des dents perdues ou cassées lors d’un accident.
• L’opération est effectuée sous anesthésie locale, mais en cas de besoin, elle peut également être réalisée sous anesthésie générale. L’intervention est sans douleur, la pose des implants dentaire ne représente pas une plus grande charge pour l’organisme qu’une simple extraction. Après la pose des implants dentaires, des gonflements et des douleurs peuvent survenir, ils doivent être traités par des médicaments et l’utilisation d’une compresse froide est recommandée.

Quels sont les facteurs qui déterminent la réussite de l’implantation, l’implant peut-il être rejeté?

Il est impossible d’assurer une réussite à long terme sans que les règles en matière d’hygiène buccale ne soient scrupuleusement respectées. Il est vrai qu’un implant dentaire est beaucoup plus fortement lié à l’os qu’une dent naturelle, mais son rapport avec la gencive est beaucoup plus faible. C’est pour cette raison qu’une mauvaise hygiène dentaire et buccale peut avoir un effet beaucoup plus néfaste autour des dents implantées qu’autour des dents naturelles.

Si les précautions indiquées sont respectées, les implants dentaires peuvent durer toute une vie.

Dans quels cas les implants dentaires sont-ils déconseillés ? 

Il n’est pas possible de poser des implants dentaires avant que le patient n’atteigne l’âge adulte (puisque les mâchoires sont encore en cours de développement), ainsi que dans le cas de certaines maladies :

• maladies hématologiques graves
• troubles graves de la coagulation 
• diabète grave, accompagné de troubles microcirculatoires
• cancer
• tabagisme important
• consommation d’alcool excessive
• toxicomanie
• chez les enfants, avant la fin du développement des mâchoires (environ 14 ans)